Booming : repenser la place des “jeunes retraités“ dans notre société

UNE SOCIÉTÉ CONFRONTÉE À UNE POPULATION QUI VIEILLIT ET À UN RAPPORT ACTIFS/RETRAITÉS QUI NE CESSE DE S’AMENUIRE. DES ENTREPRISES DEVANT FAIRE FACE À DES PERTES DE COMPÉTENCES DUES AUX DÉPARTS MASSIFS À LA RETRAITE DES BABY-BOOMERS, À DES MÉTIERS QUI DISPARAISSENT MAIS DONT L’EXPERTISE EST POUR LE MOMENT TOUJOURS NÉCESSAIRE, AINSI QU’À DES POSTES NON POURVUS DU FAIT DE LA CARENCE DE CERTAINES COMPÉTENCES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL. DES BABY-BOOMERS QUI, À 75 %, SOUHAITENT CONTINUER À TRAVAILLER UNE FOIS RETRAITÉS. FORT DE CE CONSTAT, NICOLAS CHANUT IMAGINE UNE NOUVELLE FORME DE COLLABORATION ENTRE ENTREPRISES ET BOOMERS.

FAIRE D’UN FREIN À L’EMBAUCHE, UN ATOUT

L’idée de créer en 2014 Booming a germé dans la tête de Nicolas Chanut il y a longtemps. Particulièrement attaché à cette génération dite du Baby-Boom, cet ancien ingénieur commercial dans les domaines afférents aux énergies a souvent cotoyé dans ses équipes des collaborateurs âgés de 50 ans ou plus.

Il voyait ces derniers craindre l’arrivée du moment de la retraite : après une vie professionnelle riche en projets et en relations, la rupture sociale et l’inactivité étaient vécues pour certains comme « une première mort ».

Il a donc été naturel pour lui de penser un modèle qui s’intéresse à eux et leur permette de vivre ce moment plus sereinement. Il voulait « très simplement mettre la lumière sur toute la richesse de leurs expériences ».

Nicolas Chanut fonde alors son business model sur l’Expérience et l’Expertise des seniors. En renversant les idées reçues, cet entrepreneur ambitionne de faire de ce que l’on qualifie souvent de frein à l’embauche, le pilier d’une offre à la fois économiquement pertinente et socialement responsable. Son pari ? Proposer aux entreprises de tout secteur et de toute taille, une offre simple, flexible et économique leur permettant de disposer de compétences de Boomers experts.

DES BOOMERS QUI ONT ENCORE BEAUCOUP À APPORTER

Selon Nicolas Chanut, les Boomers qu’il emploie sont en demande de challenges, d’échange de pratiques, de relationnel… Ils sont désireux de transmettre leur savoir, de mener à bien une mission, de continuer à apprendre, encore et toujours ! Nicolas Chanut précise que ses Boomers ne sont plus confrontés aux mêmes enjeux professionnels que leurs cadets.

Très souvent, le besoin premier évoqué par les Boomers n’est pas financier ou lié à une quête personnelle ; il s’agit davantage pour eux de continuer à s’accomplir, de prendre plaisir à transmettre leur expérience, tout en participant à une réussite collective.

C’est pourquoi ces derniers réalisent les missions qui leurs sont confiées avec une toute autre approche. Celle-ci est complémentaire de celle des plus jeunes, et particulièrement formatrice pour ces derniers. Nicolas Chanut garde en tête les propos de l’un de ses Boomers : « Lorsque l’on approche de la fin de carrière, on se sent investi d’une mission : transmettre ce que l’on a mis des heures à comprendre, des jours ou des mois à maîtriser, et des années à accepter.

Le tout est de le faire avec diplomatie et tact, sans paraitre vieux jeu ou donneur de leçons… ». Leur expérience, leur prise de hauteur, leur maitrise des procédures, des équipes et des métiers, sont autant de qualités appréciées par les clients de Booming

Site web : www.booming.news