À l’occasion du sommet One Planet consacré à l’augmentation du financement mixte pour une transition en carbone et résiliente au climat, le Secrétaire Général de l’UPM, Nasser Kamel, et Christophe Nuttall, directeur exécutif de l’action pour le climat R20, se sont rencontrés ce 24 octobre à Paris pour finaliser un important accord de partenariat.
Cet accord tend à promouvoir les opportunités de financement du climat, particulièrement au niveau des autorités régionales et locales. Il est consacré aux PME grâce à l’aide de financements privés mobilisés par le biais de financements publics, et intervient pour renforcer la coopération dans le domaine du climat, visant à soutenir le développement de projets d’infrastructures durables qui seront présentés à la COP 25.
« Cet accord de coopération permettra de monter des initiatives telles que la gestion des déchets ou l’accès aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique aux yeux des investisseurs privés et publics afin de les rendre rentable. Cela aidera à mettre en œuvre plus rapidement la transition verte », a déclaré le secrétaire général de l’UpM, Nasser Kamel.
« Investir dans un financement mixte sera clé pour libérer l’énorme marché potentiel inexploité que représente l’infrastructure infranational. Les expériences précédentes de R20 en matière de gestion zéro déchet en Algérie ou des panneaux solaire photovoltaïque de 50 MW au Mali prouvent non seulement que de tels projets d’infrastructures ont des impacts sociaux et environnementaux élevés, en tant que contribution aux ODD, mais démontrent également les très bons retours sur investissement pour les investisseurs », a ajouté Christophe Nuttall, directeur exécutif de R20.
D’autre part, L’UPM (en labélisant le projet Climat-Med en mars 2019, géré et financé par l’Union Européenne, un projet régional dont l’objectif principal est d’aider les villes dans leur transition vers l’énergie propre) va les accompagner dans la mise en œuvre de leurs stratégies en matière de lutte contre le changement climatique.
L’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, Israël, le Liban, la Palestine sont de fait accompagnés dans leurs transitions vers une économie à faible émission de carbone et résiliente au climat tant au niveau national que local.
La signature de cet important accord vient démontrer les efforts consentis par l’UpM dans son rôle clé autour des liens mis en place entre Climat-Med et R20 en coordination avec la Commission Européenne pour financer les projets en provenance des municipalités.
*L’UNION POUR LA MÉDITERRANÉE (UpM) : Fondée en 2008, l’Union pour la Méditerranée (UpM) est une organisation intergouvernementale qui regroupe 43 pays dont les 28 États membres de l’Union européenne et 15 pays méditerranéens partenaires d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Europe du Sud-Est. Basée sur une co-présidence paritaire entre les deux rives sud et nord de la mer Méditerranée, l’UpM a pour objectif de promouvoir le dialogue et la coopération dans la région euro-méditerranéenne. Les projets et initiatives, fondés sur une décision consensuelle de ses étatsmembres, sont axés sur six secteurs d’activité : « Développement des entreprises », « Enseignement supérieur et recherche », « Affaires civiles et sociales », « Énergie et action pour le climat », « Transport et développement urbain », « Eau et environnement ». En savoir plus : ufmsecretariat.org/fr
*R20 : Regions of Climat Action. Organisation internationale créée en 2011 à l’initiative d’Arnaud Schwarzenegger avec le soutien des Nations Unies, en coopération avec bon nombre de régions et d’ONG, les banques de développement, les entreprises et les universités. Son but est d’accélérer les infrastructures durables infranationales et l’investissement dans l’économie verte pour l’aide et la mise en place des projets d’infrastructures résilientes au changement climatique à faible émission de carbone afin de contribuer de manière significative aux objectifs de développement durable (ODD).
Par Jacky Naidja et Inès Iliana
Paru dans #MagCAPIDF
