Le classement PISA démontre malheureusement une nouvelle fois que la réforme de l’éducation est prioritaire

Après les résultats catastrophiques du classement TIMSS de la semaine dernière, le nouveau classement PISA démontre malheureusement que notre système éducatif nécessite d’être très rapidement réformé.

Il faut dépasser les dogmes et enfin se fixer un objectif clair et collectif, sans lequel aucun projet d’avenir n’est possible : 100% des jeunes français doivent désormais maitriser un socle de compétences et de connaissances leur permettant d’être des citoyens et d’être employables tout au long de leur vie professionnelle. C’est l’ambition proposée par le Medef à l’occasion de la campagne présidentielle qui s’ouvre.
 
Cette ambition se traduit en 4 volets :
1. Donner une priorité au primaire en rendant obligatoire la maîtrise d’un socle de connaissance générale de base, en y incluant une dimension numérique et une langue étrangère (anglais). Pour cela, affectons des moyens, innovons dans la pédagogie, faisons confiance aux enseignants et donnons de l’autonomie aux écoles.
2. Au secondaire, valoriser l’envie d’apprendre et la capacité à agir sur son environnement. Favorisons les innovations pédagogiques et inculquons l’esprit d’entreprendre à tous les élèves que ce soit au collège ou au lycée.
3. Revoir le système d’orientation en informant sur les trajectoires et les parcours possibles en tenant compte des envies et des capacités de chacun. L’évaluation des performances des filières pour l’entrée dans l’emploi doit devenir la règle.
4. Renforcer l’implication des entreprises dans la voie professionnelle (enseignement secondaire et supérieur) pour que l’apprentissage et l’alternance redeviennent des voies d’excellence.
 
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « les résultats du classement PISA sont navrants et démontrent que nous devons nous ressaisir. Il faut mettre le paquet sur le primaire si nous voulons enfin réduire le chômage des jeunes et mettre fin aux décrochages de 140.000 jeunes chaque année. Notre pays a tout pour réussir, mais notre système scolaire laisse trop de jeunes sur le bord de la route. C’est ce qui n’est plus acceptable. »