« Nous, les femmes » par Isabelle Perru-Poupon, FEP Île-de-France

déléguée générale de la Fédération des Entreprises de Propreté, d’Hygiène et Services associés (FEP) Île-de-France

Nous, les femmes

Je souhaiterais dédier cette journée à toutes les petites filles qui deviendront les femmes de demain et mettre à l’honneur toutes les femmes, inconnues ou célèbres, jeunes ou moins jeunes, d’ici ou d’ailleurs.

Mesdames, puisque que nous naissons ainsi, sachez que vous êtes une source d’inspiration ! Ne dit-on pas que la femme est l’avenir de l’homme ? D’ailleurs, à bien y regarder, la femme est aussi son passé.

Les historiens ont théorisé une histoire de l’humanité qui a malheureusement façonné des stéréotypes de genre à travers les siècles.

Aussi ils expliquent qu’à l’âge des cavernes, l’homme préhistorique partait à la chasse pendant que la femme s’adonnait à la cueillette et balayait la grotte, or cette théorie a été mise à mal par les dernières découvertes scientifiques et les femmes se sont révélées aussi guerrières et chasseuses de gros gibiers.

Il faudra attendre la seconde moitié du XXe siècle pour voir les premières avancées du droit des femmes : droit de vote, égalité entre femmes et hommes inscrites dans la Constitution, autorité parentale conjointe, possibilité pour une femme d’exercer une activité professionnelle sans l’autorisation de son mari.

En 1980, pour la première fois, une femme, Marguerite Yourcenar rentrera à l’Académie française.

Si aujourd’hui les femmes ne chassent plus le mammouth et que bon nombre de lois sont venues renforcer les droits des femmes, elles balayent toujours la grotte, elles s’occupent des enfants, de la maison et en plus travaillent, exercent des responsabilités. Les femmes sont d’ailleurs plus exposées que les hommes à la charge mentale, et particulièrement les femmes actives.

Aussi, on peut raisonnablement affirmer que la contribution des femmes à la société tout entière est juste exceptionnelle et que la société porte donc la responsabilité d’éduquer les femmes, de les soutenir, de faire en sorte qu’elles puissent s’épanouir dans les meilleures conditions, choisir leur destin. La société porte aussi la responsabilité de les protéger, de leur donner confiance pour qu’elles osent franchir le fameux plafond de verre et cessent de se dire « ce n’est pas pour moi ».

Nombreuses sont les femmes qui ont montré l’exemple à travers les siècles et qui donnent l’envie et la force de se battre pour ses convictions, ses rêves et tout simplement pour exister.

Merci à Mère Teresa, Gisèle Halimi, Simone Veil, Marie Curie, Emilie du Chatelet, Rosa Park, Simone de Beauvoir et tant d’autres qui ont façonné ma pensée, montré la voie et permis d’aller plus loin.

 

Biographie

Isabelle Perru-Poupon est déléguée générale de la Fédération des Entreprises de Propreté d’Île-de-France depuis 19 ans, elle a initié et développé la stratégie nationale RSE du secteur et participe aux travaux de la plateforme RSE. Elle est membre du Conseil d’administration de l’EFCI (fédération européenne de la propreté) depuis 2010.

Titulaire d’une maîtrise de gestion, d’un DESS en affaires internationales de l’Université Paris Dauphine, et du certificat d’administrateur de l’IFA-Sciences Po Paris.

Isabelle Perru-Poupon a travaillé quinze ans dans le marketing d’entreprises anglo-saxonnes puis dix ans à la CCI du Vaucluse dans laquelle elle est devenue directeur général adjoint avant de rejoindre la FEP.